Mémoire | Spectacle vivant

Éjo N’Éjo Bundi, le théâtre contre l'oubli

À partir des récits de survivants de génocides du XXe siècle, "Éjo N’Éjo Bundi" propose une réflexion sur la parole post-génocide et la question de la transmission. Une création théâtrale originale rassemblant, dans l'espace public, des artistes français et rwandais.

2018

Après avoir recueilli la parole de survivants de génocides du XXe siècle, la compagnie Uz et Coutumes et le Ishyo Arts Center de Kigali ont imaginé "Éjo N’Éjo Bundi" ("Hier, aujourd’hui, demain et après-demain" en kinyarwanda).

Réflexion sur la parole post-génocide et la question de la transmission, cette création théâtrale rassemble des artistes français et rwandais. Elle se joue dans l'espace public pour déposer symboliquement ces mémoires meurtries dans notre quotidien.

Photo : Pierre Soissons

Photo : Pierre Soissons

Voyage à travers l'Histoire et les continents, la pièce navigue d’une salle de classe, à un tribunal populaire, d’un plateau de cinéma à une stèle commémorative, d’un procès aux Assises à un wagon de train, pour terminer sur une barricade de la résistance.

Elle cherche à ancrer dans le présent ces passés tourmentés qui nous rappellent les terribles égarements de l’homme mais aussi l'irréductible part d’humanité qui subsiste malgré l'horreur.

Le théâtre se veut ici vecteur de mémoire, outil de résilience et support de réflexion sur notre rapport à l'Autre. De la blessure intime au langage collectif, il délivre un message profondément humaniste qui transcende les frontières.

 

Production : Compagnie Uz et Coutumes / Auteur et metteur en scène : Dalila Boitaud Mazaudier / Coréalisation : Ishyo Arts Center – Rwanda / Coproduction : Le Parapluie – CNAR Aurillac, OARA, Sur le Pont - CNAR en Poitou-Charentes, Atelier 231 – CNAR Sotteville-lès-Rouen.

Placée sous le patronage de l’UNESCO, cette pièce a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
 

 

Installation d'une catastrophe

L’Installation d’une catastrophe est présentée parallèlement à la pièce Éjo N’Éjo Bundi. Dispositif plastique et sonore dans l'espace public, cette installation est dédiée à la mémoire des génocides du XXe siècle. Elle fait entendre des témoignages et des réflexions politiques et philosophiques que ces tragédies suscitent. Vêtements brûlés et empreintes de corps évoquent les victimes, leur absence et la fragilité du souvenir.

Cette installation est une trace de ce "passé qui ne passe pas", une tentative testimoniale face aux injures de l’amnésie et du révisionnisme.

Photo : Cécile Marical

Photo : Cécile Marical

Conception plastique : Cécile Marical / Muséographie : Adrien Maufay / Mise en paroles : Dalila Boitaud / Réalisation sonore : Vincent Mazaudier, Pierre Mazaudier, Marie-Leïla Sekri / Production : Compagnie Uz et Coutumes

 

Représentations


Festival international de théâtre de rue à Aurillac

Éjo N’Éjo Bundi
Du jeudi 23 au samedi 25 août 2018, 18h
Parking du Château Saint-Etienne, Aurillac

Installation d'une catastrophe
Du mercredi 22 au samedi 25 août 2018, 10h-13h et 15h-18h
Lycée Saint-Géraud, 23 rue du collège, Aurillac


Festival Coup de chauffe à Cognac

Éjo N’Éjo Bundi
Samedi 1er septembre 2018, 18h15
Kiosque à musique, Cognac

Installation d'une catastrophe
Samedi 1er septembre 2018, 15h-18h et 20h-23h
Dimanche 2 septembre 2018, 14h-19h
Kiosque à musique, Cognac
 

Festival Les Traversées du Marais

Installation d'une catastrophe 
Dimanche 9 septembre 2018
Mémorial de la Shoah
17, rue Geoffroy-l'Asnier 75004 Paris


Festival de rue de Ramonville - Arto 

Éjo N’Éjo Bundi
Samedi 15 septembre 2018, 18h30
Dimanche 16 septembre 2018, 16h15
Lieu communiqué lors de la réservation

Installation d'une catastrophe
Samedi 15 septembre 2018, 15h-17h et 17h30-19h
Dimanche 16 septembre 2018, 11h-16h et 17h30-20h
Grande cour du centre, Ramonville
 

Au Rwanda en janvier 2019