CNRD 2023-2024 : Résister à la déportation en France et en Europe

Depuis 1961, le Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) vise à perpétuer la mémoire de la Seconde Guerre mondiale chez les collégiens de troisième et les lycéens. Il mobilise chaque année plus de 40 000 candidats. Depuis plus de 60 ans, on estime qu'un million et demi d'élèves y ont participé.

Pour en savoir plus sur l'organisation du concours et comment y participer. 

Le thème de l'édition 2022-2023, "Résister à la déportation en France et en Europe", sera envisagé sous différents aspects. 

"Résister à la Déportation, avec celles et ceux qui s’engagent à cette fin, dans la conscience des risques encourus, c’est d'abord une résistance à la déportation, comprise comme la lutte contre les mécanismes administratifs et policiers de sélection, d’identification, d’arrestation et de déportation stricto-sensu. Ces actions sont de caractères, de formes et d’impacts très différents. Il en va d’initiatives individuelles, mais aussi de formes d’organisation pour prévenir des rafles et organiser les sauvetages.

Ces attitudes de refus et de combat se retrouvent dans la résistance en déportation, au sein d’univers concentrationnaires voués à l’asservissement humain et à la destruction de populations entières, à commencer par les Juifs d’Europe, dans les centres de mise à mort immédiate ou différée, au sein des ghettos qui ont aussi cette fonction, durant le transfert dans les convois généralement de chemins de fer et lors des "marches de la mort". Les résistances en déportation se réalisent par la création et la mise en œuvre d’organisations et d’actions collectives, et elles désignent aussi des attitudes plus individuelles ou des faits plus isolés de sauvetages, d’évasions et de révoltes."

"À cet égard, il est essentiel de se référer à la résistance par le savoir quand des populations cibles de la déportation ou des déportés dans les camps ou dans les ghettos documentent in situ les faits, s’efforçant de faire parvenir aux réseaux et mouvements de l’extérieur, et vers le monde libre, les preuves des crimes nazis.

Enfin, la thématique permet de rappeler la résistance d’après-coup, fondée sur la conservation et la mobilisation du témoignage, sur la fidélité aux épreuves passées, affirmant une philosophie de la connaissance affrontant l’oubli, le déni et le négationnisme, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à nos jours." 

(Source : lettre de cadrage de Vincent Duclert, Président du collège des correcteurs du CNRD)

Les partenaires du CNRD

Le Musée de la Résistance nationale 
Ministère de l'Éducation nationale
Ministère des Armées - Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives
Association des Professeurs d'Histoire et de Géographie
Fondation de la Résistance
Fondation Charles de Gaulle
Fondation de la France Libre
Fondation pour la Mémoire de la Déportation
Fondation pour la Mémoire de la Shoah

Et de nombreux musées et centres de ressources.