Etude sur l'impact de la Shoah sur les enfants de survivants : appel à participation

Que nous apprennent les enfants de survivants sur la transmission transgénérationnelle du traumatisme ?

L’impact de la Shoah sur les générations qui ne l’ont pas vécue directement, et notamment la transmission des traumatismes qu'elle a engendrés, est une thématique qui n’a pas fini d’être explorée. Outre les travaux pionniers de Nathalie Zajde, on trouve aussi des témoignages, romans, essais (citons parmi les plus récents Venir après de Danièle Laufer) ainsi que plusieurs films.  

Le Professeur Yaël Danieli a également travaillé sur la question, et ses études ont été déployées aux États-Unis et en Israël. Sous l’impulsion du Dr Bruno Halouia, Président de l'AMIF (Association des Médecins Israélites de France) et Président de la Commission du Souvenir du CRIF, un Groupe de Recherche de l'AMIF sur les Enfants des Survivants de la Shoah (GRAESS), coordonné par les docteurs Muriel Vaislic, endocrinologue, et Patrick Bantman, psychiatre, a été mis en place, pour adapter le questionnaire du Professeur Danieli en France.

Cette étude a pour objectif d’évaluer si les enfants d’enfants cachés en France présentent ou non les mêmes symptômes que les enfants de déportés et les enfants de ceux qui ont été persécutés en Afrique du Nord, mais aussi d'analyser les différences éventuelles qui peuvent exister entre les enfants de victimes de persécutions antisémites selon qu’ils sont nés dans les années 50, 60, 70 ou 80. Le recueil de données est toujours en cours.

Vous êtes nés après 1945 ?
Votre mère et/ou votre père ont subi des persécutions et/ou des restrictions de liberté liées aux législations antisémites durant la guerre 39-45?
Ils vivaient en France, en Afrique du Nord, dans un pays occupé par les Nazis ou dans un pays dirigé par un régime ayant collaboré avec les Nazis ?
 

► Vous êtes donc invité à répondre à un questionnaire disponible en ligne en cliquant sur ce lien.

L'anonymat est garanti et aucune information permettant de vous identifier ne vous sera demandée.

► Pour en savoir plus, un entretien avec le Dr Patrick Bantman, psychiatre honoraire des Hôpitaux.