L’accueil des enfants démarre sur le plateau du Vivarais (Haute-Loire) dès la fin du XIXe siècle, avant que le village du Chambon-sur-Lignon devienne le principal centre de séjour. Dans l’Europe en guerre, les maisons d’enfants ont joué un rôle considérable pour protéger les plus vulnérables : enfants sortis des camps d’internement, enfants mal-nourris ou placés par leurs parents pour les protéger des rafles.

Le 17 juillet 1942, 928 personnes sont déportées de la gare de Pithiviers vers Auschwitz par le convoi 6. Y sont entassés les hommes arrêtés le 14 mai 1941 et 250 personnes raflées dans les régions d’Orléans et de Dijon. Parmi eux, 24 enfants.

En Mayenne, une centaine de "nomades" ont été internés dans les camps de Grez-en-Bouère et de Montsûrs, entre 1940 et 1942. Une exposition retracera leur parcours et des conférences évoqueront plus largement les persécutions et le génocide des Tsiganes en Europe.

En 1939, des milliers de réfugiés espagnols fuyant les troupes franquistes sont parqués dans conditions horribles à Rivesaltes, Gurs… Dès 1939, Elisabeth Eidenbenz, collaboratrice du Secours Suisse aux Enfants, crée au château d’en Bardou à Elne (Pyrénées Orientales), une maternité destinée à accueillir des mères internées dans ces camps.

Créée à l’occasion du centenaire de l’Oeuvre de Secours aux Enfants, cette exposition retrace le parcours de 10 enfants cachés et sauvés en France, et met en lumière le rôle déterminant joué par l'OSE et les autres institutions sociales juives.

Le retour à une vie normale semble à peine possible pour les Juifs d’Europe qui ont pu échapper à la Shoah. Qui pour les aider à se reconstruire ? Quelle justice demander ? Cette exposition fait état de la diversité des situations dans le chaos général de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Cette exposition rend hommage à Ovsanna Kaloustian, Arménienne rescapée du génocide décédée en 2014. Prolongeant son combat contre l’oubli et la négation, elle présente le travail de Stéphane Dumont et Eric Sémerdjian qui se sont rendus sur les lieux des massacres pour en capter la mémoire.

Amal Buziarsist présente 56 portraits d’anciens résistants juifs de la Seconde Guerre mondiale. La photographe a par ailleurs conduit avec plusieurs résistants des entretiens qui ont fait l’objet d’un documentaire diffusé sur France Culture.