Culture juive

Au sein de l’œuvre prolifique du penseur juif viennois Martin Buber (1878-1965), la spiritualité hassidique constitue une sorte de fil rouge. Inédit en français, cet ouvrage propose une magistrale synthèse de ses recherches.

Née en Galicie en 1888, Fradl Shtok émigre aux États-Unis vers l’âge de 18 ans. Dès 1910, ses textes paraissent dans la presse yiddish. Ses nouvelles innovent par leur manière d’explorer la subjectivité et par la modernité de leurs figures féminines.

La Société des études juives organise son deuxième congrès sur le thème "Juifs et judaïsme : histoire, textes et sociétés". Lors de la conférence inaugurale, Antoine Compagnon parlera des racines juives de Marcel Proust.

À la recherche de sa propre identité, le photographe Patrick Zachmann a mené une longue "enquête" sur les Juifs de France et sur les traces de sa famille en Europe de l'Est et au Maghreb.

Imprégnée de culture yiddish, Noëmi Waysfeld navigue entre musiques populaires et savantes. Loin des clichés du genre, elle livre ici un éclairage moderne, sensible et spirituel sur la musique yiddish.

Lumière de l’intellect est l'un des ouvrages les plus importants du grand cabaliste Abraham Aboulafia (1240-1291). Il fournit des explications sur les secrets de la langue et de la grammaire hébraïques et sur la connaissance du Nom selon la cabale prophétique. C’est une véritable théorie du langage que propose Aboulafia dans un ouvrage vertigineux, où chaque terme ouvre vers des sens multiples, rendus possibles par les différentes techniques de lecture cabalistique.

Organisé par l'association Sepharim, le Salon du livre des mondes juifs accueille de nombreux auteurs autour de conférences, lectures, tables rondes et signatures. Cette deuxième édition a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Écrite en 1930 à Varsovie, la pièce "Jacob Jacobson" du poète yiddish Aaron Zeitlin est traversée par les questions les plus brûlantes de son époque et prédit l’éclatement d’une nouvelle guerre mondiale.

Annette de mare a hija naît de la rencontre entre Annette Cabelli, rescapée de la Shoah dont la langue maternelle est le judéo-espagnol, et Leïla Mendez, la chanteuse du groupe Yaïa. Le spectacle est un croisement entre des images documentaires et la musique judéo-espagnole du quartet Yaïa.

À travers l’étude d’un manuscrit espagnol du XIIIe siècle réunissant le Sefer Yetsirah et douze commentaires kabbalistiques médiévaux, des chercheurs approfondiront l’histoire de cet ouvrage majeur de la mystique juive, en s’intéressant notamment à sa diffusion et à sa réception, ainsi qu’à son influence dans l’histoire des idées.