Prix de thèse d’études juives en langue française
La Société des études juives, la Commission française des Archives juives et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah décernent chaque année un Prix de thèse d’études juives en langue française (anthropologie, histoire, linguistique, littérature, pensée juive, philologie, philosophie, études bibliques, littérature rabbinique, sociologie). Le Prix 2022 concerne les travaux soutenus en 2021 et non encore publiés.
Le montant du Prix est de 2000 €. La présidence du jury est assurée par Sylvie Anne Goldberg.
Modalités de candidature
Les thèses devront avoir été soutenues au cours de l’année 2021 et être accompagnées du CV du candidat et, si possible, du rapport de son jury.
Les thèses, imprimées sur papier, doivent être adressées à :
Société des études juives
c/o AIU
6 bis, rue Michel Ange
75016 Paris
Date limite de candidature : mars 2022

Lauréats des sessions précédentes
♦ Prix 2021
Ex æquo :
Sarah Gimenez pour sa thèse intitulée "Étude critique du proverbier manuscrit d’I. S. Révah (Judéo-espagnol, Salonique, 1936), soutenue dans le cadre de l’école doctorale Langues, littératures et sociétés du monde, de l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO).
Zoé Grumberg pour sa thèse intitulée "Militer en minorité : le «secteur juif» du Parti communiste français de la Libération à la fin des années cinquante", soutenue dans le cadre du Centre d’histoire de l’Institut d’études politiques de Paris.
♦ Pas de Prix 2019 et 2020
♦ Prix 2018
Joël Sebban pour son travail intitulé : Aux sources de la tradition judéo-chrétienne, l'Etat-nation, la synagogue et les Églises chrétiennes en France de Napoléon à Vichy, 1806-1940.
♦ Prix 2017
Simon Perego pour sa thèse intitulée : "Pleurons-les, bénissons leurs noms". Les commémorations de la Shoah et de la Seconde Guerre mondiale dans le monde juif parisien entre 1947 et 1967 : rituel, mémoire et identité.
Mention spéciale du jury à :
Anaël Lévy pour sa thèse intitulée : Jean de Menasce (1902-1973) : trajectoires d’un juif converti au catholicisme. Entre mission et sciences des religions.
Emmanuel Schieber pour sa thèse intitulée : Le retour à Sion : de l’idéalisme au pragmatisme de Rabbi Juda ha-Hassid aux disciples du Gaon de Vilna.
♦ Prix 2016
David Lemler pour sa thèse intitulée : Création du monde et arts d’écrire dans la philosophie juives médiévale (Xe-XVe siècles).
Mention spéciale du jury à Thomas Chopard pour sa thèse intitulée : La guerre aux civils. La violence contre les populations juives d’Ukraine (1917-1924). Guerre totale, occupations, insurrections et pogroms.
♦ Prix 2015
Arnaud Bikard, pour sa thèse intitulée : La Renaissance italienne dans les rues du Ghetto. Autour de l’œuvre poétique yiddish d’Elia Lévita (1469-1549)
Mention spéciale du jury à Keren Gitai-Mock pour sa thèse intitulée : La genèse intertextuelle de l’hébreu moderne
♦ Prix 2014
Michaël Gasperoni, pour sa thèse intitulée : De la parenté à l’époque moderne : système, réseaux et pratiques. Juifs et chrétiens en Italie centrale
Mention spéciale du jury à :
Joël Hanhart pour sa thèse intitulée : Haffkine, une esquisse. Biographie intellectuelle et analytique de Waldemar Mordekhaï Haffkine
Thierry Murcia pour sa thèse intitulée : Jésus dans la littérature talmudique
♦ Prix 2013
Justine Isserles pour sa thèse intitulée : Mahzor Vitry : étude d’un corpus de manuscrits hébreux ashkénazes de type liturgico-légal du XIIe au XIVe siècle
Vincent Vilmain pour sa thèse intitulée : Féministes et nationalistes ? Les femmes juives dans le sionisme politique (1868-1921)
♦ Prix 2012
Valérie Assan pour sa thèse consacrée aux consistoires israélites d’Algérie au XIXe siècle : L’alliance de la civilisation et de la religion
Agathe Mayeres-Rebernik pour sa thèse : Le Saint-Siège face à la "question de Palestine" de la Déclaration Balfour à la création de l’Etat d’Israël.